sauvons l’estafette

préambule : l’accident

une estafette sur le coté ça se répare ?? .... peut être bien...

peut être ??... peut être parce que a ce jour je n’ai pas terminé la réparation et qu’a ce jour je ne suis toujours pas sur de réussir quelque chose de correcte au final...
je me contente de tenter une remise en circulation de ma belle estafette sur la route il va de soit qu’il vaudrait mieux envisager une restauration complète mais vu le temps et l’argent potentiel que cela nécessiterait je préfère partir d’un exemplaire qui aurait moins souffert de la corrosion que le mien d’une part et qui ne ce soit pas retrouvé sur le coté d’autre part...

de ce que j’ai pu en voir dessous et en comparant les différents cotés du châssis je fait le paris que l’estafette n’as pas bougé dans sa structure et qu’entre autre choses les roues sont toujours alignées mais si ça se trouve je vais bouffer un train de pneu tous les 500 km auquel cas je serait triste de voir disparaitre mon estafette et d’y avoir passer autant de temps mais moins que si j’avais entrepris une restauration complète extrêmement couteuse !!


l’accident :

en ce triste jour de décembre 2013 autour du 15 je crois , je décide bêtement de porter un canapé a la déchetterie... je descend la grande pente de vers chez moi pour rejoindre la grande route ( quand j’y repense j’ai froid dans le dos !!! )

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j’attaque la nationale qui me sépare de la déchetterie et j’arrive au dernier rond point avant d’arriver a celle çi ...
j’ai de la chance car le rond point est désert et je n’ai aucun véhicule devant moi !
la route monte légèrement et je roule raisonnablement a 60 / 70 tout au plus ... pour autant je freine pour ralentir a l’approche du rond point ....

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ça c’était le projet en fait au moment ou je freine un grand bruit ce fait entendre mais je ne note pas tout de suite que l’estafette s’est affaissée du coté conducteur je constate juste un bruit énorme devant ....
je re tente de freiner mais la pédale s’enfonce jusqu’au plancher et rien ne se passe.... je me dit zut plus de lookeed je vais tirer le frein a main ( je ne sais pas encore que je n’ai en fait plus de tambour il s’est barré avec la roue ne me laissant que les mâchoires a nu et le cardan dans le vide )

comme vous l’avez compris plus de tambour veut dire pas de frein a main non plus j’essaie de couper le contact pour utiliser le frein moteur mais la encore le différentiel agit et rien ne se passe ....
je n’ai donc plus qu’une solution attendre que ça se passe j’essaie de tourner le volant au mieux pour ne pas me manger l’intérieur du rond point et je prend le première sortie disponible j’ai de la chance personne sur le rond point et je perd de la vitesse car ça frotte tout de même....

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jusque là j’ai eu du bol je ne suis pas en descente et je n’ai embouti personne !les dieux sont avec moi !! j’aurais préféré qu’ils oublient la suite !! je suis presque a l’arrêt ( c’est bon tout va bien se passer !! ) hélas le pneu de la roue qui était passée sous l’estafette et glissait depuis plusieurs dizaines de mètres prend l’idée idiote d’ accrocher sur le goudron et la roue bascule sur elle même et se lève pour reprendre sa position verticale !!
se faisant elle agit comme un tremplin et projette l’estafette qui heureusement était presque arrêtée sur le coté !. je me sent partir dans les airs et paf je me retrouve posé sur le coté ..

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l’estafette n’as parcouru que quelques dizaines de centimètres sur le coté et comme j’ai la ceinture je n’ai pas bougé de mon siège... je suis indemne je m’en sort pas mal sur ce coup là !

sur le choc je m’extrais a grand peine de mon véhicule ( je sais déjà que tout ceci n’est pas une bonne nouvelle pour la survie de l’estafette je pense a ce stade là qu’elle partira a la casse ! ) me voici perché sur l’aile conducteur et là croyant que j’ai encore 18 ans je saute ( au lieu de descendre doucement en prenant appuie sur les renforts du châssis )

une vive douleur au pied droit se fait sentir ( tient me serais je fais mal dans l’accident ? ) j’oublie ça je constate les dégâts et comme je suis en plein milieu de la route j’appelle en urgence un dépanneur ( avant que la gendarmerie débarque appelée par un passant )
je suis en veine ( même si j’ai connu mieux !) le mec est a coté et il est là en 5 minutes j’ai juste le temps et la présence d’esprit de prendre une photo dommage mon portable de l’époque a une qualité photo plus que médiocre dommage aussi je n’en prend que deux et je n’ai pas la présence d’esprit de prendre les détails ( de la roue du moyeux etc .. )

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je suis trop préoccupé par le sort de ma belle estafette si rare et si pratique ( je m’en sert sans arrêt ! )..
le mec qui vient me dépanner et très sympa il regarde avec moi l’estafette et fait en sorte de la remettre sur ses ( 3) roues en essayant de causer le moins de dégâts possible il prend appuie sur une des roues qui reste avec son plateau puis après avoir remis en place grosso modo la roue et le tambour( que nous essayons de maintenir avec le frein a main car l’écrou est arraché...

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il tire l’estafette qui bloquée par le camion de dépannage se lève gentiment et retombe en relative douceur sur la route...
sur la route je discute avec lui et me plaint d’avoir perdu mon estafette et c’est lui le premier qui me dit bof ça n’as pas l’air d’avoir bougé des masses tout ça faut voir ...

du coup je paye pour qu’il me ramène la voiture a la maison on va effectivement voir..... entre temps j’ai trop mal au pied et je finit aux urgence je n’ai rien de visible a priori et il me renvoie chez moi sans radio ( attendez ça va passer !! ) j’en suis rendu a marcher avec des béquilles pourtant !! bref admettons je vais attendre ... en fait le lendemain les urgences de Montélimar ferons ( enfin ! ) une radio et constaterons que j’ai une épine calcanéenne ( calcification du tendon d’Achille ) qui s’est in-flammé j’en suis quitte pour 15 jours d’arrêt : je m’en sort pas si mal sur ce coup là j’aurais pu écraser un gamin me tuer en descente ou que sais je encore..
autre chance l’estafette semble intacte lorsqu’on la regarde de dessous les longerons sont rouillés comme avant mais ils n’ont pas l’air d’avoir bougés les mesures droites et gauches sont identiques les partie droites sont toujours droites ...
bien sur il y a du dégât sur la capucine mais la cabine en dessous n’as pas l’air atteinte je n’ai même pas cassé une vitre !! le rétro s’est plié mais il est intacte ( a la peinture prés ) après de nombreux mois d’hésitation je décide de tenter le coup ça ne me coutera pas grand chose j’ai plein de pièces sur les épaves et il me reste de la peinture.. il me faut juste de la résine de l’anti corrosion et du boulot du boulot et encore du boulot !

allez on essaye !!! :

detail de la tentative de sauvetage constatons les dégats....

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comme vous l’avez probablement constaté si vous avez visionné la vidéo à l’image précédente l’écrou s’est arraché
le filetage est désormais plat et l’écrou ne joue absolument plus son rôle aussi le cardan qui est supposé tenir le tambour et par conséquence la roue bien ensembles laisse partir tout le monde en vacances et la roue se fait la mâle !!
après avoir parlé du problème avec plusieurs anciens mécanos l’estafette semble être sujette a ce problème :
la raison ? probablement un problème de serrage du dit écrou de cardan . la revue technique lorsqu’elle évoque le serrage de ce fameux écrou parle d’un outil qui permet grâce a un ressort qu’il faut mesurer après serrage de vérifier si l’écrou est suffisamment bloqué et surtout si le cardan est bien rentré complétement dans son logement . après de nombreuses recherches sur le bon coin avoir fouillé internet longuement et avoir couru les garages renault un peu de partout il semble que cet outil soit introuvable !
le problème c’est qu’il est compliqué lorsque l’on finit le serrage du cardan il semble que tout soit bien bloqué pourtant il est possible que le cardan ne soit pas en butée et que le serrage ne soit pas suffisant .
je pense que si tel est le cas un peu de jeux va apparaitre entre le cardan et l’écrou et a chaque virage le jeux vient en butée tanto contre la flasque tanto contre l’écrou.. de ce fait les chocs et contraintes répétées doivent affaiblir le métal et c’est probablement ainsi que l’écrou s’est arraché.


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détail du filetage arraché de l’écrou comme vous pouvez le constater les cannelures du cardan sont pas tout a fait a fleur de la flasque supportant les goujons il est probable que ce cardan ne soit pas suffisamment engagé dans son logement
une des conséquences de ce problème c’est notamment que les cannelures prennent du jeux et la flasque bouge légèrement et comme dit image 2 l’écrou en prend plein la figure a chaque virage au bout d’un moment le filetage n’est plus capable d’encaisser les contraintes et il lache :
l’écrou casse la goupille en sortant puis la flasque n’est plus tenue que par l’emmanchement conique du cardan ce qui n’est pas suffisant pour que la roue reste en place dans les virages ou lors des freinages .

voici probablement ce qui s’est produit ce fâcheux jour de décembre .


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les dégat sont raisonnables quoi que bien présents !! j’ai de la chance car je n’ai cassé aucune vitre :
le pare-brise est intacte ainsi que les vitres latérales et même le rétro qui s’est plié mais ne s’est pas brisé.. la tôle inférieure de fermeture de la capucine est écrasée sur la coté et des traces de frottement ont mangé une partie de la fibre de verre. l’équerre aluminium de finition entre la caisse et la cabine a travaillée et elle s’est déformée et partiellement arrachée. la baguette de finition latérale ( déposée sur la photo) est cassée en trois morceaux l’aile avant est rappée et tordue assez profondément..

 

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l’estafette est tombée ( heureusement en fin de course et très basse vitesse ) sur sa capucine du coup celle ci est toute ramassée sur elle même mais elle a protégé la cabine qui manifestement n’as pas bougée..
une solution serait de refaire la tôle a neuf mais vu le nombre de trous pratiqués pour sa fixation une reprise serait longue et délicate je décide donc de tenter de redresser la tôle...
hélas la baguette en alu est bien tordue elle aussi je ne suis pas sur de réussir a la redresser.....


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il ne faut pas rêver l’estafette s’est quand même mise sur le coté sans ménagement ça a quand même bougé un peu tout ça.. la montant latéral de la caisse polyester est rentré de quelques centimètres puisque la courbe de l’arrondi derrière la cabine s’est accentué causant une rupture de la fibre...


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la baguette de finition de la jointure caisse / cabine elle aussi a joué assez fortement et elle est fortement tordue ... certains rivets ce sont même arrachés....
je n’ai parcouru que quelques dizaines de centimètres sur le coté et pourtant le goudron a usé la fibre jusqu’à la rendre quasi transparente pas endroit..
une chose est sur le gel coat a disparu la fibre n’est plus étanche


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la baguette alu fortement déformée s’est écartée de son emplacement.. la fibre n’est pas seulement fendue elle est coupée et s’écarte lorsqu’on la pousse du doigt.. (c’est toujours au moment ou je réalise la page web et que refaire la photo n’est plus possible que je constate que certaine photos son floues !! grrrrrr !!! )

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ci dessous comme je l’ai dit en préambule je ne cherche pas a restaurer ce véhicule mais a le remettre sur la route pour vérifier son comportement ( notamment usure de pneus irrégulière si le châssis a bougé plus que ce que je le suppose mauvaise tenue de route éventuelle etc.. ) je me contente donc de traiter le corrosion comme je peux là ou il conviendrait de tout démonter et de greffer une tôle neuve aujourd’hui ça n’est pas le propos je ralenti la rouille pour me donner du temps pour évaluer quel sort je réserve a ma pauvre estafette est elle sauvable ou pas ? les essais sur route le dirons ...

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une petite comparaison avec une épave teilhol en ma possession me fait dire que soit teilhol adopté des solutions différentes d’un exemplaire a l’autre ( en fonction de l’ouvrier ou du moment ??? )
ou bien mon estafette n’en est pas a son premier acro... en effet on constate bien sur les photos que le montage adopté sur la mienne n’as rien a voir avec celui de l’épave... :
pas de baguette alu en dessous et pas de rivets pops seul point commun : la corrosion des jonctions qui n’est pas ce qu’il y a de plus réussit sur la teilhol..

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eurêka !!! j’ai trouvé !! enfin j’en ais trouvé une !! lors d’un périple sur le Vaucluse je suis tombé sur une épave de teilhol !!!
au début je me suis dit si j’ai du bol le mec est vendeur et puis je me suis dit court !!!! part sans te retourner !! vite !! :
elle est morte de morte !!

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toutefois je suis content car j’ai pu prendre quelques photos et constater que la finition classique serait plutôt celle de mon épave la mienne a du prendre des coups manifestement !!
je pense que les deux cotés de ma capucine ont fait l’objet d’une réparation artisanale par un carrossier quelconque

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voici le coté passager en haut et le coté conducteur en bas visez un peu la corrosion du haut de la cabine !! ça donne la chair de poule !!!

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confirmation de cette hypothèse un autre fred m’a contacté il a acheté une teilhol et la remet en état son montage est bien identique a celui des deux épave :

bref l’intrus c’est la mienne le montage normal c’est celui des épaves ...

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un petit tour de l’autre coté de mon estafette montre encore une autre solution je ne sais absolument pas qu’elle est la finition " normale " ???
mon estafette avait elle déjà souffert des deux cotés ?? et la capucine en est elle a sa Xieme réparation ???
mystère....

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sur le toit les choses se sont assez mal passées , en effet la jonction entre la capucine et la caisse en fibre a bougé a un point tel que la plupart des rivets ont sautés et que la baguette enjoliveur métallique qui solidarise les deux parties et pour ainsi dire complétement arrachée...
on parle de cet endroit au bout de la flèche ’ elle était belle mon estafette avant :-( snif !

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un petit tour a l’intérieur de la caisse montre la déformation puisqu’un des arceaux de maintient ( le dernier ) présente un renflement anormal...
un gros plan sur cet arceau montre comme le métal a gonflé a la pliure arrachant une partie de la peinture et comment le joint s’est décollé laissant passé la flotte en cas de pluie ( notamment )


coup de chance il semble que les autres arceaux n’aient pas bougés ça a donc effectivement travaillé mais de façon assez réduite pour selon que l’accident était spectaculaire ( surtout vécu de dedans !! )

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la baguette de finition est cassée en trois morceaux elle tient une espèce de joint de finition que j’ai déposé pour voir l’état de la jointure dessous ....
elle est simplement vissée par des vis parker...
la jonction ne semble pas avoir bougé....elle est bien en ligne et est restée jointive


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on passe au démontage ..
j’ai essayé de percer les rivets ça n’est pas la bonne solution en effet certain sont en biais et difficile a aligner avec la mèche... même ceux qui semblent simples se passent en général assez mal avec une mèche qui dérape pendant le perçage et dévie bref en général on finit pas abimer la baguette et le rivet moitié percé moitié intacte tient toujours....

le plus efficace que j’ai trouvé et de sacrifier un tournevis et de l’aiguiser a la meuleuse ( ou autre ) puis de couper les rivets avec celui ci...


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il en va de même pour les rivets qui tiennent la tôle de fermeture inférieure de la capucine que l’on va faire sauter les uns après les autres ...
y’en a pas mal !!!


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première difficulté la tôle de fermeture passe par dessous un autre bout de tôle qui fait le tour du montant de la cabine il faut l’enlever en premier....

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les rivets traversent la fibre de verre et ont été renforcés par des bouts de tôle qui ont été ajoutés par dessus la fibre de verre .
lors du chocs certains trous de la capucine se sont arrachés et les rivets sont passés a travers ( pas verticalement mais ils se sont arrachés par le coté )

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une fois la tôle déposée ont peu continuer la dépose de la tôle de fermeture...


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de chaque coté du pare-brise une petite tôle a été ajoutée et rivetées sur la cabine malheureusement la plaque de fermeture passe dessous il faut l’écarter pour sortir la tôle


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dernière difficulté la tôle semble aller assez loin vers le milieux de la cabine ( peut être même fait elle le tour ?? je ne vos pas les jonctions )
seule solution pour ne pas partir sur une dépose complète de la capucine ( qui serait souhaitable sur une restauration complète ) :
couper la tôle au burin ce que j’ai fait pour éviter de faire sauter des dizaines de rivets de plus avec tous les problèmes de jointure et/ou de corrosion future que cela peut engendrer ( et puis le but comme je l’ai dit n’est pas de restaurer mais de remettre en service le véhicule pour voir comment il se comporte , usure anormale potentielle des pneus problème de conduite bref tout ce qui peut se produire sur une auto qui n’est pas passée au marbre après un choc...)

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c’est pas très propre mais on feras mieux au remontage ....

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voici la tôle de finition inférieure qui a été déposée puis que j’ai détordue a l’étau et au marteau.. ici encore refaire un tôle neuve propre aurait été plus sérieux mais je ne cherche pas ce résultat pour le moment
comme vous l’avez constaté la rouille a beaucoup travaillé mon exemplaire et si ma remise sur roue est concluante et a défaut de trouver un autre exemplaire plus sain il faudrait a terme changer tout simplement la cabine ou tout du moins le haut de la cabine ( tour de pare-brise et montants des portes )

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la tôle remise a plat puis ré-présentée a son emplacement d’origine montre que le montant de la caisse en fibre est rentré d’environ deux cm vers l’intérieur ...
une partie du "jeux" que montre la photo est probablement du a l’allongement du métal qui a du être provoqué par e redressement de celui ci a l’aide d’un marteau contre une plaque épaisse pour retrouver la plénitude initiale du métal..


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je termine de faire sauter les quelques rivets qui tiennent encore la plaque de fermeture de la jointure caisse/capucine...

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la capucine est déformée et n’épouse plus la forme initiale de la caisse elle s’écarte de façon plus ou moins importante causant un jour de plus de 2 mm par endroit
les trous se sont arrachés par le coté tout comme pour la tôle de finition inférieure et de plus ils ne sont plus du tout en face !! un décalage de plus de 5 a 8 mm se constate sur la plupart des trous....

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pour redresser la montant de la caisse en polyester je décide de mettre un chevron un peu épais tout le long du montant et je tape assez violemment avec une grosse masse !!
il est évident qu’il serait plus simple et efficace ( et sur !! ) d’avoir un vérin pour pousser doucement le montant a sa place mais je n’ai pas ce matériel et je ne veux pas faire de gros frais a ce jour

défaut de la méthode si on ripe et qu’on rate le montant en bois ben...... on fait un trou ( voir rond jaune a droite du bois )

deuxième défaut de cette méthode , l’arceau d’armature tordu fait ressort et a tendance a retenir le montant lorsque l’on tape et en fait on ne progresse pas vraiment l’arceau fait ressort et empêche le montant de revenir a sa place ...
il faut le déposer !!

ci dessous la mise en place du chevron qui tient avec un simple tendeur ( c’est plus sur qu’on pote qui tient en priant le montant a la main pendant que toi tu tape au ras de sa tête avec le merlin ( fendeur de buche pour les néophytes.... )
j’ai refait mes photos du coup l’arceau est en place mais ça ne devrait pas être le cas pour agir sur le montant...

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suivant le même principe j’ai également travaillé le début du renfort latéral qui semblait avoir légèrement bougé ( la encore les photos sont refaite et l’arceau était déposé au moment de cette opération.... )

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pour vérifier si la caisse avait travaillé sur un ou plusieurs arceaux j’ai mesuré l’écartement des différents arceaux.. sur la mienne bien sur pour comparer en début et en fin de caisse mais aussi sur l’épave que j’ai pour voir quelle est la cote "normale" d’un véhicule qui n’as pas finit sur le coté... le résultat moyen est aux alentour de 161.5/ 162 plus 5 cm de plastique du mètre ruban... je dis le résultat moyen car même sur l’épave non accidentée les arceaux n’ont pas tous la même valeur
ceci pas parce qu’ils s’écartent ou se rapprochent progressivement ( comme si la coque n’était pas tout a fait rectangulaire ) mais parce qu’ils fluctuent de façon aléatoire un peu plus , un peu moins puis un peu plus.... on a vraiment l’impression de quelque chose d’assez artisanal avec des légeres différence d’un élément a l’autre du a une production au coup par coup sur mesure et non avec une chaine de montage qui produit 4000 arceaux a la suite....

autre éventualité , ces véhicules ont beaucoup travaillés et ils ont du être régulièrement surchargés ou mal chargés ( poids non équilibrés ) et l’armature somme toute assez faible de la caisse fibre a peut être travaillé au fil des années et des déformations on put apparaitre... si on ajoute a cela la corrosion probable des armatures diverses ceci peu expliquer cela...
bref je mesure la côte moyenne et je tape jusqu’à arriver a ce que le montant ait envie de rester a cette côte...

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c est en tentant de réaliser cette opération que je me suis aperçu que l’arceau faisait ressort et qu’il fallait le virer( toujours au burin ) pour que le montant puisse bouger et revenir a sa place..... je ne pense pas que le bas avait bougé pour deux raisons ... d’une part un plancher bois épais a été ajouté sur le sol de l’estafette et ce bois n’est pas détérioré et je pense qu’il a tenu le bas de l’estafette en place ne permettant qu’au haut de la caisse de vriller sans que le bas ne bouge ...
d’autre part aucune déformation suspecte n’est visible sur le plancher de mon exemplaire comme cela est visible par exemple sur mon épave ou j’ai constaté plus tard une déformation importante du positionnement du montant probablement du a un choc latéral plus important...

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pour preuve des traces de réparation sont visibles sur la capucine de l’épave pas très jolie d’ailleurs ....

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le fait d’avoir supprimé l’arceau tordu a eu deux effets immédiats , le premier c’est que les deux parties caisse et capucine ce sont plus ou moins ré alignées... de plus les chocs sur le montant via le chevron de bois.. ont enfin pris effet et j’ai pu récupérer la cote que j’avais mesuré avec le mètre ruban.....
ce faisant les trous qui au départ étaient fortement décalés sont presque pratiquement parfaitement tombés en face ..
plus j’ecartait le montant en augmentant de ce fait la cote de l’arceau ( action A ) plus les deux trous décalés se rapprochaient ( action B )....

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le jour en hauteur qui faisait que les deux parties fibres n’étaient plus jointives a lui aussi disparut... a priori tout ça semble être revenu ....disons le plus en place possible compte tenu des circonstance...

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après avoir récupéré un arceau ( pas tordu ) sur l’épave que j’ai traité anticorrosion je remet en place l’arceau .....
une fois de plus on constate le caractère artisanal de la construction puisque j’avais deux points de fixation sur ma teilhol et l’épave en possédait trois.
j’ai donc était obligé de tricher avec des rivets plus gros et en réalisant une ovalisation des trous d’origine de mon exemplaire...
il est difficile de mettre en place cet arceau car cela force pas mal ; le plus simple est de positionner les deux extrémités dans leurs emplacement puis de faire basculer l’arceau vers l’arrière...
çi dessous vous constatez que la pliure visible sur mon arceau. n’existe pas sur celui de l’épave était donc bel et bien tordu

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comme tout sur ces estafette teilhol le percement des barres de renforts du toit a été fait artisanalement et du coup les trous ne tombent pas en face aussi je dois re percer un des deux trous et ovaliser le premier qui semble bon sur la photo mais qui si je l’avais laissé tel quel m’aurait décentré la barre par rapport aux trous d’origine qui avaient été pratiqués dans la fibre de verre ..
même en faisant cela certains trous vont se retrouver en plein milieux bien centrés mais d’autres sont limites bord extérieur de la barre... je suis grosso modo en place mais a quelques millimètres prêt on a quand même bougé un peu mais a mon avis rien de grave pour la sécurité ou la tenue de route c’est la caisse fibre rapportée qui a bougé pas le châssis..

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ceci étant fait je fixe la barre à l’aide de rivets pops a tête large histoire de compenser l’ovalisation que j’ai du effectuer sur le trou du haut...


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autre bénéfice secondaire de la remise en place du montant , le jour entre la tôle de fermeture inférieure et la fibre s’est considérablement réduit... sur la photo si dessous a par un léger écart visible en bout de tôle il est clair que la cassure ( pliure ) de l’arrondi a disparu et que la fibre colle presque parfaitement a l’arrondi de la tôle....
la tôle a malgré tout était redressée et un léger écart subsiste mais rien a voir avec le gouffre que l’avais au début de l’opération !!!
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le fait d’avoir retrouvé la forme de l’arrondi de la fibre de verre est une bonne nouvelle mais la cassure qui s’était formée sur celui çi est désormais bien nette clairement c’est bel et bien fendu , plus aucune solidité a espérer a cet emplacement..
je pousse a peine et un jour se forme immédiatement !


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afin de consolider tout cela je vais ajouter une couche supplémentaire de résine ... pour que celle ci, adhère correctement a la couche d’origine je passe un coup de brosse métallique histoire de rendre la surface bien rugueuse ...
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j’en profite pour ajouter un peu de résine sur le haut de la capucine qui a lui aussi travaillé ( et a probablement légèrement frotté )
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on voit presque a travers !!!!

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commencer par couper des petits bouts de tissus de verre ..
c’est pas avec les mains pleines de résines pendant qu’il faut se dépêcher avant qu’elle ne durcisse qu’il sera temps de le faire !...

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pour ce qui est de la résine je la prend chez un carrossier professionnel qui répare les camions frigorifique
deux avantages très nettes d’une part je l’achète en vrac par deux ou trois litres pour un prix bien inférieur a ce que je trouverais dans un centre auto et d’autre part elle est de bonne qualité et elle durcis rapidement et complétement contrairement aux résines de centre auto qui m’ont souvent posé des problèmes de séchage...

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en général il vous faudra prévoir des bidons pour récupérer les produits un gros de 5 litres pour la résine et un petit pour le durcisseur...
souvent le durcisseur sera liquide la dose que vous voyaient dans la bouteille de co..... de boisson gazeuse américaine convient pour toute la résine soit trois litres ..


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on commence par verser un peu de résine dans un récipient quelconque ( du jetable bien sur car vous ne le récupérerez pas ! )


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puis c’est le tour du durcisseur ( j’ai fait ça au pif mais il faut y aller mollo quand même sinon ça durcis horriblement vite !!! )


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toutoutyoutouille !!! on mélange bien avec un outil jetable qu’on ne réutilisera jamais pour prélever dans la résine ou autre sous peine de tout faire réagir et de jeter votre résine !!
bref c’est comme quand vous faites du mastique de carrosserie quoi !


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commencer par badigeonner une couche de résine sur le support puis appliquer une couche de fibre de verre que vous avait pré découpé puis repasser une couche de résine jusqu’à obtenir un truc a peu prêt solide ..
je crois que j’ai du mettre au moins trois couches histoire que ça tienne bien...

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ça y est la cassure est comblée et consolidée

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la résine a une fâcheuse tendance a être perméable a l’eau du coup pour les parties situées a l’extérieur de la caisse en fibre de verre la méthode : résine plus fibre plus résine ne suffit pas ...
il convient donc de compléter avec du gelcoat qui est une résine un peu différente que l’on utilise notamment sur les coques de bateaux et qui rend la résine polyester étanche a l’eau...


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il va de soit que d’origine l’intégralité de la coque était recouverte de cette substance blanche ...
les frottements ont arraché par endroit la couche de gelcoat d’origine il convient donc de ne pas boucher avec un simple mastique mais en premier avec une couche de gelcoat...
la préparation est identique a celle de la résine et le réactif est d’ailleurs le même

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c’est pas évident a étaler de façon uniforme beaucoup plus pénible que du mastic carrosserie


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la résine qui a été ajoutée a l’intérieur de la caisse en fibre a légèrement pénétré a l’intérieur de la cassure mais cela ne me parait pas suffisant pour assurer une bonne liaison entre les deux parties afin de pouvoir repeindre.... surtout sur le bas là ou la fente était plus faible

voici ce que ça donne... et en dessous ce que cela donnait avant remise en place :
on est clairement bien mieux qu’avant mais c’est pas encore satisfaisant....

vous noterez le gelcoat qui a été ajouté sur le frottement visible sur la photo du bas et qui a été colmaté au gelcoat afin de ne pas laisser pénétrer l’eau.

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afin d’être sur qu’une quantité suffisante de résine pénètre dans la cassure je décide de gratter celle çi afin de ménager deux ou trois millimètres d’écartement pour que la résine puisse pénétrer de façon satisfaisante

pour cela j’ai gratté avec un dremel ( ou équivalent ) et une fraise....

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voila ce que ça donne une fois la cassure augmentée..
coté intérieur elle est colmatée puisque j’ai recouvert la cassure et la solidité a été obtenue grâce a la couche de fibre supplémentaire mais je ne voudrais pas que la peinture ne fissure parce que ça travaille en dessous..

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nous sommes a l’ extérieur je rebouche donc avec du gel coat et non de la résine


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il ne reste plus qu’a poncer au papier de verre pour redonner a l’estafette sa forme initiale..


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bien sur on finit par atteindre par endroit la résine et traverser le gelcoat mais on distingue bien que la fissure est maintenant parfaitement comblée..


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bien que les rivets soient restés en place lorsque la tôle s’est tordue la résine de la capucine ( en dessous ) qui était prisonnière entre les rivets et la tôle s’est fissurée et s’est arrachée ( un peu comme sur la barre du toit ) aussi je peux bien remettre tous les rivets que je veux de toute façon ils passeront a travers .... je décide donc de remettre une couche de résine pour reconstituer le trou qui s’est arraché ...

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je commence donc par poncer le bord de la capucine afin de nettoyer la partie et la rendre rugueuse ( ça remplace le coup de brosse métallique que j’avais donné a l’intérieur ) puis je protège avec un drap :
( c’est une erreur il faut prendre du plastique car aujourd’hui j’ai des traces de résine qui ont traversé sur la porte !! )

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j’essaye de positionner de la résine et lui faire faire le tour pour prendre la trou en sandwich entre les deux couches de fibre de verre.... sauf que la résine n’est absolument pas disposée a faire ça elle est droite et elle veux rester droite !! aussi ça donne une espèce de merdouille infâme qui colle par endroit a d’autres pas .. je fait plusieurs passes mais rien n’y fait c’est immonde !!!
bref si vous êtes doués avec la résine ceci peut être la solution ?? pour ma part j’ai bien galéré je m’en suis fichus partout et au final c’est juste moche.... je ne crois donc pas que cela soit la solution
j’ai ma petite idée mais il faut que ça murisse .....
on reprendra ça un peu plus tard....


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au plus fort de mon découragement je décide de laisser tomber la capucine pour me avancer sur le reste
j’ai fais sauter les têtes des rivets mais pour autant le trou n’est pas libre car il reste le corps des rivets coincé a l’intérieur des trous ..
pour les sortir je décide de regarder de l’autre coté et par chance les rivets sont visibles de l’autre coté aussi a l’aide d’un chasse goupille je peux les pousser vers l’extérieur...
certains viennent facilement mais d’autres vont nécessiter de les couper au dremel ou de les rogner depuis l’extérieur avecla fraise utilisée tout a l’heure. pour creuser la cassure de la fibre de verre..


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vue du coté intérieur en haut et de l’extérieur en bas

ceux qui sont tout en bas sont un peu plus difficiles d’accès mais c’est une chance que les rivets soient accessibles de l’intérieur car certains ont été assez compliqués a extraire
on effectue l’opération jusqu’à ce que tous les trous soient a nouveau libres afin de pouvoir recevoir un rivet neuf

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j’ai longuement hésité a ré utiliser le renfort métallique qui effectue la jonction entre la capucine et la caisse ...
finalement vu qu’elle comporte tout plein de trous et que recalculer tous ces trous pour tomber pile avec les trous de la caisse risque d’être compliqué je décide de la traiter à l’antirouille et de la réutiliser

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décapage a blanc du métal a la brosse métallique puis traitement à l’antirouille rostisol

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comme je n’ai toujours pas arretté la solution finale pour la capucine je continue a tourner autour du pot aussi je décide de m’occuper des dessous de l’estafette...
tout d’abord parce qu’il sont essentiels a la survie du véhicule et d’autre part parce-que l’accident m’a obligé a changer tout le train avant et que lors de cette opération je me suis aperçu que mes flexibles de frein étaient bouchés ( ou presque ). du coup je décide de refaire le freinage ( ce qui fera l’objet d’un tutoriel ultérieur ).. pour ce faire je vais remplacer toutes les canalisations métalliques
( j’ai trouvé ça neuf chez véhicules anciens un site a recommander absolument !!!!! )

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comme je dois démonter toutes les canalisations de frein j’en profite pour enlever aussi tout ce qui est canalisation essence et électriques ( je ne les déposent pas complétement mais je les séparent de leur fixations sur le châssis
les canalisations électrique tiennent par des bouts de tôles fines recourbées sur elles même qui emprisonnent la gaine électrique, on détord et ça sort

je vire également le bout d’échappement qui gène le passage..voir photo du haut

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la durite d’essence quant a elle restera en place je ne vais que la sortir des supports pour la descendre un peu...


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a l’arrière de l’estafette se trouve un espèce de boitier qui reçoit tout un tas de branchement électrique ( il doit répartir les feux stops veilleuses etc jusqu’au feux arrières...
il faut enlever dans un premier temps la masse puis a l’aide d’un cruciforme tomber le boitier lui même il tient par deux petits vis cruciforme également .

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voila !! là on va pouvoir traiter !

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passage du châssis a la brosse métallique pour enlever toute la rouille possible et débarrasser le dessous de toute la poussière possible également n’oubliez pas de vous munir d’un masque respiratoire car sinon vos poumons vont en prendre plein la figure !!

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c’est long et laborieux mais a la fin ça donne ça

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passage de tout le dessous de caisse au rustol dans un premier temps... ma photo générale est loupée :-(


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puis passage a l’anticorrosion julien
un vrai bazars a passer ça coule ça goute bref c’est moche mais j’en suis assez content pour ce qui est de repousser le retour de la rouille aussi comme c’est dessous je finit mon restant de pot tant pis pour la finition le but c’est que ça, protège !!!

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ce qu’il y a de bien avec l’antirouille orange c’est qu on voit bien que ça a été traité !!
par contre c’est super moche du coup quand ils ont mis en vente des bombes de peintures noire pas chères du tout chez lidl j’ai fais le plein et j’ai repeint tout ça en a peu prêt noire

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voila c’est quand même plus classique comme finition !!!

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ceci étant fait on remonte tout le faisceau électrique !! ( mais j’ai pas la photo ! )

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comme je l’ai dit tout a l’heure j’ai conservé la vieille tôle de renfort ( sur le toit ) histoire que les trous tombent bien en face de ceux de la capucine et de la caisse en fibre de verre
ceci étant dit il reste tout de même les trous de l’armature( celle qui était tordue et que j’ai remplacée ) on voit ici que sous le trou se trouve la tôle et non le trou nécessaire a l’insertion du rivet pop !


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je commence par percer les deux trous de l’extrémité du renfort et je fixe la tôle avec deux vis un peu gros pour la maintenir en place pendant que je perce les autres trous en équilibre sur l’échelle !!


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on perce tous les trous en prenant soin de fixer la tôle aux deux extrémité et aussi au milieux afin que tout reste bien centré.( c’est un peu acrobatique de faire ça depuis l’échelle mais bon , ça se fait ! )
pas question qu’un seul rivet pop ne tombe dans le vide !!!!


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pour assurer l’étanchéité entre la barre et la fibre de verre il faut prendre du mastique carrossier celui qu’on utilise pour réaliser les jointures entres les tôles surtout pas du silicone c’est pas fait pour ça !!

on trouve ça chez le revendeur de matériel de carrossier ou sur ebay par exemple.. la marque leader c’est terroson mais j’ai trouvé ce truc là sur le net :
j’en suis assez content

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on retire la protection puis on perce la cartouche a l’aide d’un outil pointu et c’est parti (mettez des gants c’est super collant ce truc !! )

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alors...c’est a partir de là qu’on s’en fou partout sur les doigts sur le teeshirt sur les coudes les avant bras !! et la tête .... alouette !!!
idéalement il aurait fallu pouvoir écarter les deux parties de fibre de verre pour les jointer correctement entre les deux ( y’aurait aussi fallut nettoyer le support correctement avec un papier de verre : comment j’ai put oublier ça !!!!! )
le mieux serait de pourvoir enleverla barre de renfort et donc de faire cette opération avant de la riveter ...
cela m’a parut difficile car vu la difficulté que j’ai eu a re centrer tous les trous puis les percer je doute qu’une dépose repose de la barre aurait permis de retomber très exactement en place surtout en ayant été obligé d’ovaliser certains des trous d’origine pour tomber bon...

du coup je me contente d’écarter la fibre avec un tournevis, je ne suis pas sur qu’on voit bien l’écartement mais y’a quand même de la place et lorsqu’on pousse avec la pointe de la cartouche ça remplie assez bien le vide :
je pense que ça devrait le faire !!

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on fait ça tout le long bien sur ! c’est là qu’on s’en fout partout parce que bien évidement tout ça se passe en équilibre sur l’échelle !

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une fois que le joint a été mis entre les deux parties fibre on pose un gros cordon de joint au dessus de la jointure il faut y aller assez généreusement y’a une cartouche entière la dessous !!


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lors de cette opération on en as clairement plein les mains ( et le reste ! ) pas question de prendre trop de photo du coup vous n’aurez pas le positionnement de la barre métallique...

en gros : j’ai appuyé la barre par dessus le cordon et ensuite j’ai fixé celle ci a l’aide de rivets pops tout le long... c’est assez mariolle a faire car la barre refusait de tenir en place au début du coup j’ai du d’abord la fixer avec les vis comme quand j’ai percé les trous puis ensuite quand tout le reste tenait fermement grâce au rivets j’ai remplacé les vis par des rivets ..

quand vous fixerez la tôle le joint va déborder de chaque cotés , vous avez la solution de l’essuyer proprement a l’aide d’un chiffon imbibé de diluant ou autre détergent ou comme j’ai choisi de le faire vous pouvez en profiter pour réaliser une couche de joint par dessus la tôle qui protégera la tôle ( c’est le projet j’espère que ça marchera ?? )
vous avez raison c’est moche mais bon c’est sur le dessus du véhicule et il faut une échèle pour le voir alors bon...

là aussi le nettoyage de la surface aurait été le bienvenu mais j’étais trop pris dans le truc j’ai sauté cette étape heureusement ça colle fort ce truc j’espère que ça iras :-(

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bon ben... a force de reculer pour mieux sauter il faut bien continuer cette capucine
voila donc le gros paquet de m.... que j’ai obtenu en essayant le coup de la résine ça fait peur non ??
il va falloir remettre ça d’aplomb


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après un premier essais avec une pince coupante ( ça marche mais ça travaille vachement la résine qui craquouille de façon lugubre j’ai vite arrêté de peur qu’elle ne se décolle de son support)

je choisi donc de couper tout ça au drémel ( ou équivalent ) mettez des lunettes de protection c’est impératif !! les petits bouts de résine qui volent c’est déjà pénible sur la peau j’imagine dans les yeux !!!!

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voilà c’est déjà plus propre mais c’est les montagnes russes la dessous il va falloir remettre ça a plat pour pouvoir plaquer la tôle de fermeture ! sinon ça va pas le faire !


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avec une disque a ébarber ( épais ) je meule le dessous jusqu’à ce que le support redevienne plat ( allez y mollo la disqueuse ça avance vite !!! )


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comme pour toute carrosserie il est prudent de commencer par un montage a blanc avant de mettre du joint de carrosserie de d’attaquer a riveter !!
je commence donc par un positionnement de la tôle de fermeture avec des vis ( heureusement !! comme vous allez le voir !)
en bas je me contente de positionner les rivets ( sans les rivetter )

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bon je le reconnais je vous ais cassé le suspens sur l’étape précédente mais oups !! y’a comme un défaut !! j’arrive effectivement a visser la tôle sur les premiers trous ( a ce propos mon gros pâté a la résine a quand même réussit a sauver certains des tous des deux extrémités c’est pas un fiasco complet finalement ! )

par contre la tôle s’écarte rapidement et les trous ne correspondent plus du tout dés les premiers centimètres !! pourtant la tôle semble assez bien en place
y’a un loup là !!! faut que j’étudie pour le moment je n’ai pas encore l’explication je cherche....
je veux bien qu’il y ait de l’allongement sur la tôle puisque je l’ai redressée au marteau et a l’étau mais là c’est plus de l’allongement c’est un gouffre !!

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cet écart est quand même bizarre je me demande si la capucine est tordue ou si ma tôle débloque ??
je me dit que le plus simple et de comparer ( j’ai la chance d’avoir une épave de teilhol j’en profite pour effectuer des mesures

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le prend la côte depuis la carrosserie jusqu’au bord de la tôle de fermeture et je trouve grosso modo 18 d’un coté et 19 de l’autre

ça m’étonne un peu mais si vous vous rappelez bien j’ai destraces de réparations coté conducteur sur l’épave et de plus le plancher montre un choc assez important de ce même coté :
j’en conclu que la vraie côte doit plutôt être celle du coté passager ( çi dessous ) 19 cm :

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bon , ben manifestement y’a de la diversité dans l’air puisque mon coté conducteur montre une côte de 20 cm décidément mon estafette n’as rien de très standard !! le fermeture est différente et sa côte ne correspond pas au données de l’épave ????.
par contre vous noterez çi dessous que l’écartement est assez régulier tout le long de la tôle de fermeture

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ah zut !!!! je m’attendais a trouver une côte exagérée du côté qui ne correspond pas a la capucine et non seulement je suis pas si loin de la côte de l’épave mais je suis plutôt plus court !!
ce qui veut dire que soit ma capucine est tordue et elle est trop vers l’intérieur soit .... soit j’y comprend rien !!!! d’un autre coté j’ai bien réussit a faire correspondre les trous aux deux extrémités
y’aurait pas simplement un problème de rayon sur ma capucine ??
lorsque je suis tombé sur le coté la capucine a bougé et la fibre de verre a fait ressort ( sauf au deux trois endroits ou elle a fissuré mais grosso modo elle est revenu en place comme un pare-choc de véhicule moderne thermoformé...
le bois qui se trouvait sur le "plancher" de la capucine lui par contre a éclaté ( voir gros plan tout en bas )

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et le bois qui était sur le bord de celle ci s’est déformé :

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comme vous pouvez le constater ci dessus et ci dessous sous l’effet du choc la capucine est rentrée vers l’intérieur de l’estafette et la fibre de verre est venue écraser la bois qui était positionné en tant que plancher de la capucine...
on voit d’ailleurs le reste du joint ( gris ) qui était au départ collé au bois, on constate donc bien qu’il manque pas loin de 5 cm de bois .. :
ceci ne veut pas dire que la capucine n’est pas en place mais que la fibre est venu éclater le bois puis a repris ça place et revenant en arrière laissant ce grand vide entre le plancher ( enfin l’ex plancher ) et la fibre de verre

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du coup je me dit peut être que c’est le galbe qui n’est pas bien en place ... je prend un levier et je m’aperçoit que lorsque je pousse sur la capucine elle s’écarte..
je décide donc de mettre une cale entre mon levier et la fibre de verre pour maintenir un galbe plus important sur la capucine..


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coup de chance plusieurs trous du milieux de la capucine correspondent a présent avec la tôle !! j’ai toujours un gros écartement sur certains trous mais je me dit que certes la capucine a pu bouger latéralement et ne plus être a sa place mais l’écartement des trous lui n’as pas du varier ni le galbe ..
en tous cas pas au point d’avoir un jeux tel que j’ai plus d’un cm de décalage entre le trou d’origine et la tôle surtout quand les autres trous sont en place ..

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pour moi la tôle ne devait ,pas être parfaite dés le début c’est probablement pour cela qu’il y avait desbouts de tôles sur le dessus des rivets de plus si vous regardez le galbe de la capucine et celui de la tôle vous constatez qu’il n’est pas régulier comme c’était le cas du coté conducteur

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ma tentative de réparation des trous arrachés par l’accident avec de la résine ne fut guère probante .... aussi je décide d’opter pour une autre méthode....
le but étant de solidariser la tôle et la fibre de verre je vais positionner des petites équerres pour adapter les trous qui ne correspondent pas entre la tôle de fermeture et la fibre de verre.. je ne comprend pas bien pourquoi certains trous correspondent et d’autres non ....
je pense avoir retrouvé la courbure d’origine de la capucine mais peut être que certains trous avaient été percés avec une courbure irrégulière due a la planche de bois qui servait de plancher a la capucine et forçait sur la fibre par endroit..
le bois du plancher de la capucine s’étant écrasé sous le choc la courbure a probablement repris son chemin naturel et certains trous ne correspondent plus...

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a l’aide d’une petite équerre métallique je coupe des bouts d’environ un cm de largeur ( juste de quoi faire un trou )

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avant de rédémonter la tôle de fermeture je prend soin de repérer quels sont les trous qui correspondent a l’aide d’un marqueur a tableau blanc...

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je présente une équerre et je constate un problème :
l’équerre va faire une épaisseur et la tôle ne pourra pas plaquer correctement car cela fait un escalier


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pas d’autre solution il faut faire la place pour que la plaque puisse se positionner entre la fibre et la tôle sans créer de sur épaisseur...
un coup de lime de la largeur de l’équerre et le tour est joué.


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ça y est le coup de lime est terminé , on vérifie avec une spatule plate si la place est suffisante pour laisser passer la tôle de fermeture ...
on répète bien sur l’opération pour toutes les petites équerres que l’on souhaite ajouter....


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pour mettre en place les équerres il n’est pas possible de percer ou de mettre des rivets car il vont se voir sur la capucine ( je ne souhaite pas cela ) aussi je décide de les coller a l’aide de joint carrosserie celui là même que l’on a utiliser pour rendre étanche la tôle supérieur de jonction entre la caisse et la capucine..

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bon , certes , on s’en met plein le doigts mais en gros une fois en place ça donne ça :

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vu de l’intérieur

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une équerre deux équerres trois équerres.... on met tout ça en place et on attend que ça sèche !!!

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le problème de ma solution avec la résine c’est que comme vous pouvez le constater sur le trou ci dessous l’accident avait arraché les trous qui ne tiennent donc plus coté extérieur ( il manque la partie verte )
mais ma résine n’avait pas forcement réussit a reconstituer l’intégralité du trou ...
la partie jaune est bien renforcée mais sur certains trous la partie verte reste manquante...

en cas de traction vers l’extérieur la partie intacte de la résine en jaune va bloquer la capucine ( via le rivet pop ) et l’empêcher de bouger vers l’extérieur...
en cas de traction ( ou de poussée ) vers l’intérieur c’est équerre métallique qui sera prisonnière du rivet de fixation de la tôle de fermeture qui empêchera la capucine de bouger vers l’intérieur..

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on prévoit une équerre a chaque fois que le trou est privé de sa partie verte ou lorsqu’il est complètement décalé comme c’est le cas ici .

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j’ai redressé la tôle de fermeture mais je ne l’ai pas débarrassé de ses reliquats de joints et mastiques divers ..
pour pouvoir la repositionner en place tout en assurant une bonne étanchéité il va falloir remettre du joint et pour se faire il faut que tout cela soit bien propre ...

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on fait donc disparaitre tout les restes de joint

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si vous vous rappelez bien il y avait des petits bouts de tôles par dessus les rivets ...
on va eux aussi les repositionner sur le véhicule , il convient donc de les préparer aux aussi...

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oups !! les équerres ont tendance a toucher le bord de la tôle de fermeture !!
il convient donc de présenter celle çi puis de limer les différentes equerres qui pourraient etre légerement trop large afin que la tôle puisse reprendre sa place sans etre eloignée par les équerres surdimensionnées ..

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on lime ça avec une mini perceuse genre dremel ou equivalent ...


une fois que les équerres métalliques ont été ajustée ben... il reste a les percer pour refaire le trou en face de celui de la tôle de fermeture.


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et voilou !! un petit coup de perceuse et le tour est joué !! j’ai percé a 5mm taille des rivets..


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vous vous souvenez de la pièce en alu qui était toute tordue en bordure de capucine...
on commence par la nettoyer et on la remet a peu prêt droite..


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on présente la baguette sur la carrosserie et on s’aperçoit bien qu’elle a souffert du choc !! elle n’épouse plus du tout le galbe de la carrosserie ...

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deux petites vis pour tenir la partie qui colle grosso modo a la forme initiale et avec l’aide d’un marteau on tapotte la baguette pour la faire coller au galbe initial..
( ça reste de l’aluminium pas besoin de taper comme un sourd !!!)


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ceci etant fait on fixe la troisieme vis de la baguette et en serant on récupére ce qui restait de faux équerre...


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les pièces qui étaient positionnées au dessus des rivets de la plaque de fermeture ayant été nettoyées nous allons devoir les repositionner..
c’est pas avec les doigts plein de mastique et pendant que le produit sèche qu’il sera temps de trier les plaques et de les positionner aussi on prépare le terrain en faisant quelques repères sur les tôles et sur la capucine afin de mettre tout ce petit monde dans le bon ordre !!

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on se repère notamment a l’écartement des trous !!!
çi dessous on vérifie également que la tôle de fixation complémentaire coté pare-brise reprend correctement sa place !...

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ça y est !!! c’est le grand saut on attaque la remise en place définitive de la tôle de fermeture !!

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il est important que l’humidité ne pénètre pas entre la tôle et son support ...
de ce fait on badigeonne généreusement avec du mastic polyuréthane !! :
c’est dégueux !! on s’en fou de partout et ça colle a peut prés a tout :
les doigts les cheveux bref c’est une horreur !!!

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voila ce que ça donne une fois qu’on a posé les rivets pops bien sur ça ne pourra pas rester comme cela il va falloir remplir tout ça de joint pour éviter que l’eau ne pénètre entre la tôle de fermeture et les plaques de renfort des rivets . ..

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on prend soin également de jointer la pièce de finition autour du pare-brise et on la rivette !!

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afin d’éviter les pénétrations d’eau on remplie de joint toute la gouttière et on prend soin de bien remplir tous les trous de jointures dessus mais aussi dessous...

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pour le moment c’est particulièrement moche mais n’oublions pas que ce mastique sera peint lorsque je ferais la retouche de peinture de la capucine....

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le problème du mastique polyuréthane c’est que ça colle fort et qu’une fois qu’on s’en ait mis de partout c’est plutôt hard de s’en défaire !!! on peut essayer du diluant ou de l’acétone mais ça le promène plus que ça ne l’enlève..
voici un produit magique !! c’est un dégrippant plus ou moins écolo qui non seulement est super efficace mais en plus n’est pas agressif pour la peau ! je ne sais pas ou trouver ce produit si ce n’est a Montélimar chez la société ITAP je ne crois pas qu’on le trouve ailleurs ..

ce produit est juste fantastique essayez le vous ne voudrez plus d’un autre dégrippant !!

même votre femme sera convaincue car elle pourra s’en servir pour éliminer les résidus de colle sur les pots de confitures ou autre mais aussi pour éliminer les restes de cire sur ses jambes lorsqu’elle s’épile !!!
magique je vous dit !!!

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la baguette de finition de la jonction entre la caisse et la cabine a bien ramassée elle est assez fortement tordue... o, va quand même essayer de la sauver ( après tout ça n’est que de l’alu c’est assez malléable )
comme on le voit si on fait jointer la partie supérieure de la baguette la partie inférieure s’écarte assez sérieusement

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première étape :
certains des rivets de fixation se sont arrachés et ils sont donc toujours en place il convient dans un premier temps de les chasser...
une pointe ou un clou fait très bien l’affaire... ( tapez gentiment si ça vient pas il faudra couper ou limer le rivet sous peine de tordre encore plus si c’est possible !! la baguette)

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on nettoie tous les résidus de l’ancien mastique..

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on re présente la baguette contre l’estafette en commençant par faire correspondre la partie supérieure ( celle qui est la plus proche de la forme requise )
en jaune on voit bien que c’est loin d’être parfait !!


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on va ensuite fixer les trous qui tombent en face avec des boulons ( ils traversent et tombent a cet endroit çi !

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on tape gentilement contre la baguette pour lui faire epousser la carrosserie .... ( dans un sens puis dans l’autre ... )


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voila c’est mieux non ??? on fixe tout ça dans les trous provisoirement histoire de maintenir tout cela en place !!

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ça commence a reprendre forme humaine tout ça !!!! chouette !!


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lors du choc les rivets de la caisse se sont arrachés
du coup la caisse s’écarte du longeron de façon assez importante laissant apparaitre le longeron bien attaqué il conviendra de traiter cela le moment venu ....
on voit bien les restes du rivet dans le longeron ...

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ci dessous comme je l’ai dit en préambule je ne cherche pas a restaurer ce véhicule mais a le remettre sur la route pour vérifier son comportement ( notamment usure de pneus irrégulière si le châssis a bougé plus que ce que je le suppose mauvaise tenue de route éventuelle etc.. )
je me contente donc de traiter le corrosion comme je peux là ou il conviendrait de tout démonter et de greffer une tôle neuve aujourd’hui ça n’est pas le propos je ralenti la rouille pour me donner du temps pour évaluer quel sort je réserve a ma pauvre estafette est elle sauvable ou pas ? les essais sur route le dirons ...

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les rivets sont resté accrochés au polyester ...du coup même méthode qu’auparavant on coupe les rivets au burin .

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une fois coupés les rivets coincés vont restent gênant pour remettre un rivet neuf ou une autre fixation il va falloir s’en débarrasser


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le plus simple que j’ai trouvé est de pousser le relicat de rivet avec un chasse goupille .


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une fois les rivets supprimés on peut remettre en place les rivets ou des vis parker j’ai choisi la solution des vis parker .

par contre surprise des surprises certains trous tombent en face mais d’autres ne semble pas percés ???

je suppose qu’au départ lors de la modification réalisée par teilhol il avait été réalisé un support dont on voit les restes ..
ce support devait descendre jusqu’en bas par dessus le longeron renault d’origine ce support est a présent quasi intégralement rongé par la rouille les rivets qui tombent sur la tôle du longeron devaient être fixés au support teilhol ... ceci explique peut être cela ..

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comme on peut le voir sur la photo la caisse polyester est assez proche de l’équerre du longeron d’origine sur la partie arrière ..
a contrario sur l’avant de l’estafette la caisse force et ne s’approche guère de l’équerre
preuve qu’on est vraisemblablement pas en place la trace des rivets ne concorde pas du tout avec l’emplacement du reste de rivet .. on est trop éloigné de l’équerre ... ( une fois terminé la remise en place je constate qu’on arrivera pas a la rapprocher autant qu’a l’arrière c’est manifestement pas symétrique !! )

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un coup d’œil rapide a l’intérieur permet de constater qu’il y a un jour de presque deux centimètres entre le bois du plancher et la partie fibre ...

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on va devoir essayer de rapprocher la partie polyester de l’équerre métallique a minima jusqu’à ce que les trous d’origine correspondent .... pour cela je tente d’utiliser un serre joint en prenant appuie sur le coté du longeron d"’une part et sur la caisse polyester de l’autre .

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une des autres solutions pour rapprocher la caisse de son emplacement d’origine est de remettre en place les fixations de la baguette verticale qui avait été déposée en début de travaux

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une fois Qu’on a réussit a remettre en place la caisse et que certains des trous sont enfin retombés en face on fixe les trous disponible et aux emplacement ou les trous tombent dans le vide on refait d’autres fixation en perçant ..
pour pouvoir percer il est probable qu’il vous deviez lever la caisse au cric

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une fois fait il est possible de fixer la caisse polyester tout le long du longeron ..

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ceci étant réglé je continue a traiter la corrosion des dessous ...
grattage a la brosse métallique ....


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j’ai trouvé cette bombe de peinture anticorrosion soldé chez un destockeur ( voir en bas ) vu le prix j’ai décidé de tenter le coup ...
en voyant la bombe je me suis imaginé que ça serait un truc un peu comme le rustol qui permet de peindre sur la rouille une fois traité
je m’attendais a une finition incolore et puis finalement comment dire .... pas vraiment !! ça flache quand même non ?

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je continue a traiter les dessous pour ralentir la rouille un coup de rustol puis pour finir je passerais une couche de peinture histoire de dire ..

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il est évident que vu l’état de corrosion du longeron extérieur ceci ne pourra pas rester la solution définitive !! il faudra un jour ou l’autre refermer tout ça ! ( sans trop tarder d’ailleurs !!! ) derrière c’est moins grave...

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la suite est encore en travaux mais vous avez le principal...